Lancé fin septembre, le concours destiné à sélectionner ‘in fine’ le projet de réhabilitation du cœur de village de Vialas (voir ici) comporte deux étapes. La première vient de s’achever. Il s’agissait du lancement d’un appel aux bureaux d’étude intéressés, auxquels il était demandé de fournir un dossier présentant leur structure et leurs références en la matière mais également une lettre d’intention expliquant leur intérêt pour le projet et la manière dont ils souhaitaient traiter celui-ci.
Le jury, composé de la Commission d’Appel d’Offre municipale et d’experts extérieurs (CAUE, PNC, etc), a pris connaissance des dossiers reçus, au nombre de sept. D’une manière quasi-unanime, le jury a retenu trois bureaux d’étude:
- Le Compas dans l’Oeil (Bourg sur Colagne)
- Groupement Atelier Lafond et Cabinet Gaxieu (Montpellier)
- Groupement Cyril GINS, Agence Raphaneau FONSECA, Atelier Bivouac, Collectif de paysagistes DPLG, sarl Cabinet Megret (Courry).
Ces trois entreprises sont actuellement au travail afin de remettre chacune au jury (pour le début décembre) un projet détaillé et valorisé; c’est la seconde étape du concours. Cette procédure est complètement anonymisée, grâce à la collaboration du Service Juridique du Département. Le jury se chargera alors de classer ces trois travaux, avant que le Conseil Municipal ne détermine son choix définitif (*), en date du 21 décembre 2018.
Les administré(e)s pourront prendre connaissance de ces travaux selon deux modalités:
- une exposition en mairie, du 6 au 12 décembre, accessible selon l’horaire suivant:
- jeudi 6: 9h-12h
- vendredi 7: 9h-12h et 16h-19h
- samedi 8: —
- dimanche 9: 10h-13h
- lundi 10: 9h-12h
- mardi 11: 9h-12h
- mercredi 12: 9h-12h et 16h-19h
- un affichage en ligne, dès le 6 décembre, sur le site web municipal.
L’esprit même de l’opération telle que nous l’avons menée, à la demande de la population et en co-construction avec celle-ci, aurait voulu que chacun(e) soit invité(e) à réagir à ces projets et que ces réactions puissent remonter à la Commission d’Appel d’Offre, et tel était bien le vœu de l’ensemble du Conseil Municipal. Force fut de constater néanmoins que la législation sur les marchés publics interdisait clairement ce type de participation. Nous nous félicitons d’autant plus dès lors d’avoir placé le Cahier des Charges Citoyen, reflet fidèle des travaux menés au début de l’été au cours de 4 ateliers de co-construction (voir ici), comme référentiel de base imposé aux bureaux d’étude.
(*) les deux entreprises non sélectionnées étant dédommagées (grâce au soutien financier du PNC) pour le travail de préparation du projet